Introduction

L’okapi de 1,5 m de haut, également connu sous le nom de girafe des forêts, est originaire uniquement que de la RDC. Après plus d’un demi-siècle sans aucune observation dans le Parc, l’espèce a été redécouverte dans la vallée de Semliki à Virunga en 2006. Malgré cette révélation positive, les chercheurs estiment que la population totale a diminué de moitié au cours des deux dernières décennies.

Faits sur les okapis

    01
    Habitat

    En raison de leur nature insaisissable et de leurs adaptations physiques, les okapis sont extrêmement difficiles à suivre et à observer dans la nature. C’est pourquoi la science occidentale n’a confirmé leur existence qu’en 1901.

    Les rayures de l’okapi lui permettent d’imiter la lumière du soleil dans son habitat de forêt tropicale, ce qui l’aide à éviter les prédateurs.

    La forêt tropicale luxuriante offre un régime varié de fruits, de bourgeons, de champignons, de feuilles et de brindilles.

    La fourrure épaisse et huileuse de l’okapi le protège de l’humidité et les glandes odorantes de ses sabots lui servent à marquer son territoire.

    Fermer
  • 01
    Habitat

    Contrairement aux girafes, qui préfèrent la savane ouverte, les okapis vivent dans les forêts pluviales denses de basses altitudes du centre et du nord-est de la RDC.

    En savoir plus
    • 02
    Comportement

    Ce sont des créatures plutôt solitaires, mais on sait parfois qu’elles se rassemblent en petits groupes pour brouter, se toiletter et même jouer.

    Après une période de gestation de 15 mois, un nouveau-né peut retenir ses intestins pendant 4 semaines pour éviter d’être détecté par les léopards. La mère fait son nid avec son petit pendant les 6 à 9 premières semaines, soit beaucoup plus longtemps que la plupart des animaux ongulés, et utilise les infrasons pour communiquer à travers la végétation dense.

    Fermer
  • 02
    Comportement

    Un okapi adulte pèse jusqu’à 300 kg et peut manger 27 kg de nourriture par jour, y compris de l’argile des rivières et des excréments de chauve-souris pour leurs sels, leurs minéraux et leurs nutriments.

    En savoir plus
    • 03
    Caractéristiques Physiques

    Un examen plus approfondi de la forme de la tête et des caractéristiques faciales des girafes et des okapis révèle de nombreuses autres similitudes frappantes.

    Comme les girafes, les okapis mâles développent sur leur tête des ossicônes recouverts de poils et ressemblant à des cornes.

    Ils sont absents chez les okapis femelles, qui sont de couleur plus rougeâtre et légèrement plus grandes. L’okapi possède une longue langue dextre qui lui permet de dépouiller les arbres de leurs feuilles et de leurs brindilles, qu’ils digèrent grâce à ses quatre estomacs.

    Fermer
  • 03
    Caractéristiques Physiques

    Les rayures distinctives de l’okapi ressemblent à celles d’un zèbre et ses oreilles sont grandes et sensibles, comme celles de son parent le plus proche, la girafe.

    En savoir plus
Importance culturelle

L’okapi est une espèce emblématique de la RDC. Il est vénéré par les Congolais depuis des siècles, notamment par les communautés pygmées Mbuti, d’où il tient son nom. Aujourd’hui, l’okapi est un trésor national et figure sur les billets de banque de la RDC ainsi que sur le logo de l’ICCN.

Une opportunité pour la conservation des okapis

On estime qu’il reste moins de 25,000 okapis en RDC, ce qui a conduit l’UICN à classer l’espèce comme étant en danger. Avec la redécouverte de l’espèce dans les forêts du nord de Virunga en 2006, on espère qu’avec des efforts de conservation améliorés, le Parc pourra redevenir un refuge pour l’espèce.

  • An endangered okapi drinks from a marsh in the rainforest
    Le braconnage des okapis

    Le braconnage pour la viande de brousse et la peau des animaux, en raison de la pauvreté, constitue la plus grande menace pour les okapis.

  • Okapi (3)
    La perte d'habitat

    Les okapis sont également menacés par la destruction et la fragmentation de leur habitat dues à l’exploitation forestière et à l’implantation humaine.

  • Les revers des conflits

    Les conflits entourant l’accès aux riches ressources minérales de la RDC rendent difficile la protection des okapis. En 2018, un véhicule appartenant au projet de conservation des okapis a été attaqué et six personnes ont été tuées.

    Photo credit: Brent Stirton
  • Les Rangers du Parc National des Virunga

    Avec l’aide des Rangers du Parc et les objectifs de développement durable de Virunga, les okapis de Virunga peuvent être protégés du braconnage et de la perte d’habitat.

    Photo credit: Hugh Cunningham
  • Manque de données à Virunga

    Des données précises sont nécessaires pour élaborer une stratégie de conservation, mais il n’y a pas eu d’étude complète des forêts du nord de Virunga depuis les années 1960.

    Photo credit: Hugh Cunningham
  • An endangered okapi in the rainforest
    Étude de conservation prévue

    Il est prioritaire, dans les années à venir, d’établir des données de référence pour l’espèce afin que les efforts de conservation puissent commencer à l’intérieur et immédiatement à l’extérieur du Parc.

Explorer

Questions Fréquentes

R. L’okapi (Okapia johnstoni), également appelé la girafe des forêts, est un mammifère rare que l’on trouve uniquement dans les forêts tropicales de la République Démocratique du Congo. Dans le Parc National des Virunga, il habite les zones de forêt dense des plaines situées dans le secteur nord du Parc.

R. Les okapis sont herbivores et se nourrissent de jeunes feuilles, de bourgeons, de fruits, de champignons et de brindilles. Ils consomment parfois de l’argile ou des excréments de chauves-souris pour obtenir des minéraux et des sels. Leur longue langue habile et leur estomac à plusieurs compartiments leur permettent de digérer efficacement les végétaux coriaces.

R. Les okapis sont en danger en raison de la perte de leur habitat due à l’exploitation forestière et à l’implantation humaine, ainsi que de la compétition pour les ressources naturelles. Après plus d’un demi-siècle sans aucune observation dans le Parc, l’espèce a été redécouverte dans la vallée du Semliki, à Virunga, en 2006. Malgré cette découverte positive, les chercheurs estiment que la population totale a été réduite de moitié au cours des deux dernières décennies.

R. Les okapis sont généralement solitaires et discrets, vivant seuls et ne formant que rarement de petits regroupements occasionnels. Les mères cachent leurs petits dans une végétation dense pendant les premières semaines. Les okapis communiquent grâce à des marquages olfactifs provenant de glandes spécialisées sur leurs pieds et par infrasons qui se propagent à travers la forêt.

R. Les okapis contribuent à la biodiversité de la forêt. En se nourrissant d’une variété de plantes de sous-bois et en dispersant les graines, ils favorisent la régénération forestière. Leur présence est également un indicateur de la santé écologique de la forêt.