
Contribuez au siècle à venir >
Cette timeline vous guidera tout au long des faits marquants du Parc National des Virunga pendant les 100 dernieres années, mettant en évidence son histoire, les étapes importante de sa conservation, ses défis et la dédication de ses écogardes qui forment la ligne de front sur le terrain pour protéger sa faune et flore abondante ainsi que ses habitants.
1925
Le Parc est initallement établi sous le nom de Parc Albert, ce qui en fait le premier parc national du continent africain. Il est créé principalement pour protéger la population de gorilles de montagne qui occupe les forets du Massif des Virunga.
1935
Le décret du 12 novembre établi les limites officielles du Parc
1938
En 1938, le Parc Albert a une équipe de 49 écogardes dévoués qui ont pour but de protéger sa faune et sa flore
1939
En 1939, le Parc ouvre ses portes aux tourisme, marquant ses débuts dans l'écotourisme
1941
Rumangabo est choisi comme quartier général primaire pour le Secteur Sud
1948
La premiere descente de vulcanologues dans le cratère du Nyiragongo est enregistrée
1950
Les Os d'Ishango, découverts dans les années 50, révèlent des gravures préhistoriques qui pourraient avoir 2 millions d'années et démontrent des pratiques d’arithmétique anciennes
1954
L'équipe de Virunga s'agrandit et compte 234 écogardes, renforçant les efforts de conservation
1969
Pour promouvoir l'identité nationale, le Parc Albert est renommé Parc National des Virunga, en l'honneur des Montagnes Virunga
1970
Recherche sur les hippopotames, les oiseaux migrateurs et les hylochères.
1974
En 1974, le Parc National des Virunga enregistra dans ses rivières et ses lacs 29,000 hippopotames, la plus importante concentration d'hippopotames au monde
1975
Assemblée Générale de l'IUCN à Kinshasa
1979
Virunga est inscrit au Patrimoine Mondial de l'UNESCO pour sa biodiversité exceptionnelle, son importance géologique et sa beauté naturelle
1985
1988
Lancement du projet Virunga dans le cadre du programme Kivu, financé par l'UE
1991
Le PICG, lancé en 1991, est un programme régional formé par une coalition d'ONG de conservation
1994
Le génocide rwandais a forcé près de deux millions de réfugiés à fuir vers les frontières du Parc, mettant à rude épreuve l’environnement et les écogardes..
1994
Le Parc National des Virunga est placé sur la liste des sites du Patrimoine Mondial en danger.
1995
En juillet et août 1995, des braconniers tuèrent quatre gorilles de montagne dans les Virunga, marquant ainsi le premier incident de braconnage en dix ans.
1996
Le conflit régional a causé la mort de 5,6 millions de Congolais et a abouti à la prise de Kinshasa par l'AFDL en mai 1997.
1997
Mise en place de mécanismes opérationnels pour une approche régionale de l'écosystème, aboutissant au Paysage des Grands Virunga.
1998
Le conflit a durement touché l’est de la RDC, causant de lourdes pertes parmi le personnel de l’ICCN et des dommages importants aux infrastructures du secteur sud du Parc National des Virunga.
2000
Le secteur nord de Virunga a été confronté à des brèches, à l'élevage de bétail et au braconnage, ce qui a affaibli les efforts des gardes forestiers.
2001
Le dos argenté Rugendo a été tragiquement tué par un groupe de rebelles dans la région de Bukima, et c'est son fils, Senkwekwe, qui est devenu le dos argenté dominant de la famille.
2002
Grâce au soutien international, Virunga a pu compter sur 460 gardes forestiers pour protéger le Parc.
2002
Le 17 janvier, le volcan Nyiragongo est entré en éruption, répandant de la lave dans la ville de Goma. 400,000 personnes ont été évacuées et 147 ont perdu la vie dans l'éruption.
2003
En avril 2003, le gouvernement et les forces rebelles ont signé un accord de paix afin de mettre fin à la guerre. Cependant, les groupes militaires et rebelles sont restés actifs dans l'est du Congo, continuant à se battre, à braconner et à abattre des arbres.
2004
Près de 400 hippopotames ont été tués par des milices locales. La population du Parc est tombée à 629 individus, contre environ 30 000 dans les années 60–70.
2005
Cosma Wilungula, ancien directeur général de l'ICCN, a signé le premier partenariat public-privé pour la gestion du Parc National des Virunga.
2006
Un ouvrage de Marc Languy et Emmanuel de Merode retrace les efforts de conservation à Virunga, mêlant histoire, science et solutions concrètes pour un Parc marqué par le conflit.
2007
Sept gorilles de montagne de la famille Rugendo ont été tués. Une image puissante du dos argenté Senkwekwe a attiré l'attention du monde entier sur cette tragédie.
2008
Les massacres de gorilles ont déclenché une nouvelle mobilisation pour protéger Virunga. La gouvernance du Parc est renforcée et l’équipe nouvellement en place négocie l’accès au secteur des gorilles, alors sous contrôle des rebelles.
2008
En 2008, une expéditions a identifié des okapis des deux côtés de la rivière Semliki, avec une estimation de la population entre 50 et 100 individus en 2010.
2009
En réponse directe aux massacres de gorilles, le Centre Senkwekwe a été créé pour prendre en charge et s'occuper des gorilles orphelins. Il était le seul établissement de ce genre au monde. En décembre 2023, le centre a fermé ses portes, n'ayant plus de gorilles orphelins à accueillir et à s'en occuper.
2012
La rébellion du M23 a éclaté dans et autour du Parc. Le personnel de Virunga a été pris dans les combats mais a réussi à maintenir sa présence et a finalement négocié l'accès au Parc pour protéger les gorilles de montagne.
2012
Le film, mêlant documentaire et journalisme d'investigation, a contribué à la lutte contre l'exploitation illégale du pétrole et a été nommé aux Oscars en 2015.
2013
Lancée en 2013, l'Alliance Virunga réunit autorités, société civile et secteur privé pour la conservation, la réduction de la pauvreté et la paix.
2013
L'exploration pétrolière a menacé le Parc, suscitant de vives inquiétudes au sein de la communauté internationale. Les communautés autour du lac Édouard craignaient également l’impact potentiel de cette activité sur leurs moyens de subsistance.
2014
Après la guerre du M23, le tourisme a repris et le Mikeno Lodge a rouvert ses portes aux visiteurs.
2015
Inaugurée le 16 décembre 2015, la centrale produit 13,2 MW, surmontant les défis de l'occupation du M23.
2015
La société pétrolière britannique Soco annonce qu’elle ne cherchera pas à renouveler sa demande de concession pétrolière dans le Parc National des Virunga.
2016
Un recensement transfrontalier a permis d'enregistrer 604 gorilles de montagne, dont 286 dans les Virunga, qui ont connu la plus forte augmentation de population, cinq fois plus importante en 40 ans.
2017
Les années de calme ont permis un essor du tourisme, passant de 400 visiteurs en 2014 à 4 813 en 2017, faisant de Virunga la destination touristique la plus populaire de la RDC.
2017
Malgré des décennies de défis liés au braconnage de subsistance, les efforts du Parc pour protéger et relancer la population d'hippopotames ont permis de réaliser des progrès significatifs. Pour la première fois en 20 ans, le nombre d'hippopotames a augmenté pour dépasser les 2,000 en 2017.
2018
En 2018, le gorille de montagne a été officiellement retiré de la liste des espèces en danger critique d'extinction de l'UICN, marquant une victoire majeure pour les parcs nationaux de la RDC, du Rwanda et de l'Ouganda.
2019
Fondée en 2019, Virunga Origins produit le seul chocolat fabriqué au Congo, apprécié pour sa qualité en RDC et en Europe.
2020
Le plus grand troupeau d'éléphants – plus de 500 individus – depuis les années 1980 a été observé dans le corridor d'Ishasha dans le Parc National des Virunga, l'une des zones protégées les plus spectaculaires d'Afrique.
2021
Le 22 mai 2021, l'éruption du mont Nyiragongo a dévasté Goma, une ville déjà marquée par la pauvreté et l'instabilité.
2022
Déjà responsable d'un conflit en 2012, le M23 avait repris les armes contre les FARDC. Son offensive avait bénéficié du soutien de l’armée rwandaise, déployée en territoire congolais, ce qui avait conféré au conflit une dimension interétatique.
2023
Fin 2024, Virunga Energies exploitait quatre centrales hydroélectriques (Mutwanga, Matebe, Luviro, Rwanguba) ainsi qu'une petite ferme solaire (Nyamilima), produisant 45 MW d'électricité verte. Virunga Energies comptait près de 35 000 clients, avec une croissance de 4 000 à 6 000 abonnés par an.
2025
Le Couloir Vert Kivu-Kinshasa protégera 500,000 km² de forêts, visant à préserver la biodiversité, lutter contre le changement climatique et créer 500 000 emplois d'ici 2030.
2025
Une offensive majeure des M23 leur permet de prendre la ville de Goma, capitale du Nord-Kivu, avant de poursuivre leur avancée et de s’emparer d’autres villes dans la région du Kivu, dont Bukavu, capitale du Sud-Kivu.
62 nouveaux écogardes ont été diplômés en tant que 8e cohorte de Virunga, prêtant serment de loyauté et de bravoure pour soutenir la conservation, la paix et le développement durable.
1925-1979
Fondations et développement initial
1970 - 1991
Croissance, conservation et reconnaissance globale
1992-2008
Virunga en crise: conflit, braconnage et survie
2008-2019
Conservation, rétablissement et résilience
2020-2025
Survie et progrès dans les années 2020
1925
Le Parc est initallement établi sous le nom de Parc Albert, ce qui en fait le premier parc national du continent africain. Il est créé principalement pour protéger la population de gorilles de montagne qui occupe les forets du Massif des Virunga.
1935
Le décret du 12 novembre établi les limites officielles du Parc
1938
En 1938, le Parc Albert a une équipe de 49 écogardes dévoués qui ont pour but de protéger sa faune et sa flore
1939
En 1939, le Parc ouvre ses portes aux tourisme, marquant ses débuts dans l'écotourisme
1941
Rumangabo est choisi comme quartier général primaire pour le Secteur Sud
1948
La premiere descente de vulcanologues dans le cratère du Nyiragongo est enregistrée
1950
Les Os d'Ishango, découverts dans les années 50, révèlent des gravures préhistoriques qui pourraient avoir 2 millions d'années et démontrent des pratiques d’arithmétique anciennes
1954
L'équipe de Virunga s'agrandit et compte 234 écogardes, renforçant les efforts de conservation
1969
Pour promouvoir l'identité nationale, le Parc Albert est renommé Parc National des Virunga, en l'honneur des Montagnes Virunga
1970
Recherche sur les hippopotames, les oiseaux migrateurs et les hylochères.
1974
En 1974, le Parc National des Virunga enregistra dans ses rivières et ses lacs 29,000 hippopotames, la plus importante concentration d'hippopotames au monde
1975
Assemblée Générale de l'IUCN à Kinshasa
1979
Virunga est inscrit au Patrimoine Mondial de l'UNESCO pour sa biodiversité exceptionnelle, son importance géologique et sa beauté naturelle
1985
1988
Lancement du projet Virunga dans le cadre du programme Kivu, financé par l'UE
1991
Le PICG, lancé en 1991, est un programme régional formé par une coalition d'ONG de conservation
1994
Le génocide rwandais a forcé près de deux millions de réfugiés à fuir vers les frontières du Parc, mettant à rude épreuve l’environnement et les écogardes..
1994
Le Parc National des Virunga est placé sur la liste des sites du Patrimoine Mondial en danger.
1995
En juillet et août 1995, des braconniers tuèrent quatre gorilles de montagne dans les Virunga, marquant ainsi le premier incident de braconnage en dix ans.
1996
Le conflit régional a causé la mort de 5,6 millions de Congolais et a abouti à la prise de Kinshasa par l'AFDL en mai 1997.
1997
Mise en place de mécanismes opérationnels pour une approche régionale de l'écosystème, aboutissant au Paysage des Grands Virunga.
1998
Le conflit a durement touché l’est de la RDC, causant de lourdes pertes parmi le personnel de l’ICCN et des dommages importants aux infrastructures du secteur sud du Parc National des Virunga.
2000
Le secteur nord de Virunga a été confronté à des brèches, à l'élevage de bétail et au braconnage, ce qui a affaibli les efforts des gardes forestiers.
2001
Le dos argenté Rugendo a été tragiquement tué par un groupe de rebelles dans la région de Bukima, et c'est son fils, Senkwekwe, qui est devenu le dos argenté dominant de la famille.
2002
Grâce au soutien international, Virunga a pu compter sur 460 gardes forestiers pour protéger le Parc.
2002
Le 17 janvier, le volcan Nyiragongo est entré en éruption, répandant de la lave dans la ville de Goma. 400,000 personnes ont été évacuées et 147 ont perdu la vie dans l'éruption.
2003
En avril 2003, le gouvernement et les forces rebelles ont signé un accord de paix afin de mettre fin à la guerre. Cependant, les groupes militaires et rebelles sont restés actifs dans l'est du Congo, continuant à se battre, à braconner et à abattre des arbres.
2004
Près de 400 hippopotames ont été tués par des milices locales. La population du Parc est tombée à 629 individus, contre environ 30 000 dans les années 60–70.
2005
Cosma Wilungula, ancien directeur général de l'ICCN, a signé le premier partenariat public-privé pour la gestion du Parc National des Virunga.
2006
Un ouvrage de Marc Languy et Emmanuel de Merode retrace les efforts de conservation à Virunga, mêlant histoire, science et solutions concrètes pour un Parc marqué par le conflit.
2007
Sept gorilles de montagne de la famille Rugendo ont été tués. Une image puissante du dos argenté Senkwekwe a attiré l'attention du monde entier sur cette tragédie.
2008
Les massacres de gorilles ont déclenché une nouvelle mobilisation pour protéger Virunga. La gouvernance du Parc est renforcée et l’équipe nouvellement en place négocie l’accès au secteur des gorilles, alors sous contrôle des rebelles.
2008
En 2008, une expéditions a identifié des okapis des deux côtés de la rivière Semliki, avec une estimation de la population entre 50 et 100 individus en 2010.
2009
En réponse directe aux massacres de gorilles, le Centre Senkwekwe a été créé pour prendre en charge et s'occuper des gorilles orphelins. Il était le seul établissement de ce genre au monde. En décembre 2023, le centre a fermé ses portes, n'ayant plus de gorilles orphelins à accueillir et à s'en occuper.
2012
La rébellion du M23 a éclaté dans et autour du Parc. Le personnel de Virunga a été pris dans les combats mais a réussi à maintenir sa présence et a finalement négocié l'accès au Parc pour protéger les gorilles de montagne.
2012
Le film, mêlant documentaire et journalisme d'investigation, a contribué à la lutte contre l'exploitation illégale du pétrole et a été nommé aux Oscars en 2015.
2013
Lancée en 2013, l'Alliance Virunga réunit autorités, société civile et secteur privé pour la conservation, la réduction de la pauvreté et la paix.
2013
L'exploration pétrolière a menacé le Parc, suscitant de vives inquiétudes au sein de la communauté internationale. Les communautés autour du lac Édouard craignaient également l’impact potentiel de cette activité sur leurs moyens de subsistance.
2014
Après la guerre du M23, le tourisme a repris et le Mikeno Lodge a rouvert ses portes aux visiteurs.
2015
Inaugurée le 16 décembre 2015, la centrale produit 13,2 MW, surmontant les défis de l'occupation du M23.
2015
La société pétrolière britannique Soco annonce qu’elle ne cherchera pas à renouveler sa demande de concession pétrolière dans le Parc National des Virunga.
2016
Un recensement transfrontalier a permis d'enregistrer 604 gorilles de montagne, dont 286 dans les Virunga, qui ont connu la plus forte augmentation de population, cinq fois plus importante en 40 ans.
2017
Les années de calme ont permis un essor du tourisme, passant de 400 visiteurs en 2014 à 4 813 en 2017, faisant de Virunga la destination touristique la plus populaire de la RDC.
2017
Malgré des décennies de défis liés au braconnage de subsistance, les efforts du Parc pour protéger et relancer la population d'hippopotames ont permis de réaliser des progrès significatifs. Pour la première fois en 20 ans, le nombre d'hippopotames a augmenté pour dépasser les 2,000 en 2017.
2018
En 2018, le gorille de montagne a été officiellement retiré de la liste des espèces en danger critique d'extinction de l'UICN, marquant une victoire majeure pour les parcs nationaux de la RDC, du Rwanda et de l'Ouganda.
2019
Fondée en 2019, Virunga Origins produit le seul chocolat fabriqué au Congo, apprécié pour sa qualité en RDC et en Europe.
2020
Le plus grand troupeau d'éléphants – plus de 500 individus – depuis les années 1980 a été observé dans le corridor d'Ishasha dans le Parc National des Virunga, l'une des zones protégées les plus spectaculaires d'Afrique.
2021
Le 22 mai 2021, l'éruption du mont Nyiragongo a dévasté Goma, une ville déjà marquée par la pauvreté et l'instabilité.
2022
Déjà responsable d'un conflit en 2012, le M23 avait repris les armes contre les FARDC. Son offensive avait bénéficié du soutien de l’armée rwandaise, déployée en territoire congolais, ce qui avait conféré au conflit une dimension interétatique.
2023
Fin 2024, Virunga Energies exploitait quatre centrales hydroélectriques (Mutwanga, Matebe, Luviro, Rwanguba) ainsi qu'une petite ferme solaire (Nyamilima), produisant 45 MW d'électricité verte. Virunga Energies comptait près de 35 000 clients, avec une croissance de 4 000 à 6 000 abonnés par an.
2025
Le Couloir Vert Kivu-Kinshasa protégera 500,000 km² de forêts, visant à préserver la biodiversité, lutter contre le changement climatique et créer 500 000 emplois d'ici 2030.
2025
Une offensive majeure des M23 leur permet de prendre la ville de Goma, capitale du Nord-Kivu, avant de poursuivre leur avancée et de s’emparer d’autres villes dans la région du Kivu, dont Bukavu, capitale du Sud-Kivu.
62 nouveaux écogardes ont été diplômés en tant que 8e cohorte de Virunga, prêtant serment de loyauté et de bravoure pour soutenir la conservation, la paix et le développement durable.
1925
Le Parc est initallement établi sous le nom de Parc Albert, ce qui en fait le premier parc national du continent africain. Il est créé principalement pour protéger la population de gorilles de montagne qui occupe les forets du Massif des Virunga.
Le Parc est initialement établi sous le nom de Parc Albert, ce qui en fait le premier parc national du continent africain. Il est créé principalement pour protéger la population de gorilles de montagne qui occupe les forêts du Massif des Virunga.
1935
Le décret du 12 novembre établi les limites officielles du Parc
Le décret du 12 novembre établi les limites officielles du Parc, assurant la protection légale de sa biodiversité et limitant les activités humaines dans le Parc.
1938
En 1938, le Parc Albert a une équipe de 49 écogardes dévoués qui ont pour but de protéger sa faune et sa flore
En 1938, le Parc Albert a une équipe de 49 écogardes dévoués qui ont pour but de protéger sa faune et sa flore et d’assurer la conservation de cette aire protégée.
1939
En 1939, le Parc ouvre ses portes aux tourisme, marquant ses débuts dans l'écotourisme
En 1939, le Parc ouvre ses portes aux tourisme, recevant 745 visiteurs au cours de la premiere année. Cet évènement marque les débuts de l’écotourisme dans le Parc et les touristes peuvent visiter, entre autre, les plaines du Lac Edouard.
1941
Rumangabo est choisi comme quartier général primaire pour le Secteur Sud
Rumangabo est choisi comme quartier général primaire pour le Secteur Sud du Parc, renforçant la gestion du Parc et les efforts de conservation dans la région. Cet emplacement stratégique renforce les opérations, la recherche scientifique et la protection de la faune.
1948
La premiere descente de vulcanologues dans le cratère du Nyiragongo est enregistrée
La premiere descente de vulcanologues dans le cratère du Nyiragongo est enregistrée. Ceci marque un cap important de l’étude scientifique du lac de lave et de l’activité géologique du volcan.
1950
Les Os d'Ishango, découverts dans les années 50, révèlent des gravures préhistoriques qui pourraient avoir 2 millions d'années et démontrent des pratiques d’arithmétique anciennes
Les « bâtons d’Ishango » sont des gravures préhistoriques sur os, découvertes sur la rive nord du lac Édouard, sur le site d’Ishango.
Dans les années 1950, le géologue belge Jean de Heinzelin de Braucourt y découvre ces objets, datant d’environ 20 000 à 25 000 ans av. J.-C., voire probablement de 2 millions d’années. Ces os gravés témoignent d’une pratique arithmétique avancée par les habitants de l’époque, ce qui leur vaut le surnom de « première calculatrice de l’humanité » en raison des séries de marques gravées qui semblent suivre des principes mathématiques avancés.
1954
L'équipe de Virunga s'agrandit et compte 234 écogardes, renforçant les efforts de conservation
Pendant que les efforts de conservation du Parc s’étendent, l’équipe d’écogardes s’accroît, comptant 234 membres, améliorant ainsi les opérations et la protection de la nature
1969
Pour promouvoir l'identité nationale, le Parc Albert est renommé Parc National des Virunga, en l'honneur des Montagnes Virunga
Le Parc Albert est officiellement renommé le Parc National des Virunga pour promouvoir l’identité nationale et supprimer le nom de l’ère coloniale. Originalement établi en 1925 par l’administration coloniale belge et nommé après le roi Albert 1er de Belgique, le Parc subit ce changement de nom sous l’administration du Président Mobutu Sese Seko. Son nouveau nom honore les Monts Virunga, un trait caractéristique du paysage du Parc.
1970
Recherche sur les hippopotames, les oiseaux migrateurs et les hylochères.
Construit par André Letiexhe et financé à travers le premier accord de coopération avec la Belgique, cette base servira de base de recherche pour les cinq experts étrangers. Chacun travaille avec un ou plusieurs homologues nationaux et est intégré dans l’organigramme de l’ICCN. Leurs recherches comprennent le baguage d’oiseaux migrateurs et les études sur les hylochères et les hippopotames.
1974
En 1974, le Parc National des Virunga enregistra dans ses rivières et ses lacs 29,000 hippopotames, la plus importante concentration d'hippopotames au monde
En 1974, le Parc National des Virunga enregistra 29,000 hippopotames, un chiffre incroyable qui représente la plus importante concentration d’hippopotames au monde à cette période. Ces populations florissantes se trouvaient principalement dans les vastes réseaux de lacs et de rivières du Parc, en particulier le long des rivières Rutshuru et Semliki. Ce jalon souligna l’importance de Virunga pour la conservation d’hippopotames, jouant un role crucial dans le maintien des écosystèmes aquatiques et dans les soutien de la biodiversité de la région.
1975
Assemblée Générale de l'IUCN à Kinshasa
En 1975, le Congo invita l’organisme mondial à son assemblée générale, tenue à Kinshasa et à Rwindi, et l’événement fut un succès. Le Parc National célébra alors son cinquantième anniversaire.
1979
Virunga est inscrit au Patrimoine Mondial de l'UNESCO pour sa biodiversité exceptionnelle, son importance géologique et sa beauté naturelle
L’inscription du Parc National des Virunga est basée sur sa biodiversité exceptionnelle, son importance géologique et sa beauté naturelle. Le Parc abrite une multitude d’espèces emblématiques dont le gorilles de montagne, l’okapi et l’éléphant des forêts ainsi qu’une mosaïque d’écosystèmes, des forêts tropicales aux glaciers des Rwenzori.
1985
Le programme gorille de ZSF/WWF/IUCN fut élargi pour inclure un élément « chimpanzé », avec l’habituation d’un groupe à Tongo pour le tourisme animalier et avec un aspect éducationnel. Ce projet, soutenu par WWF, mena a un développement important du tourisme gorilles et chimpanzés, augmentant les recettes du Parc.
En 1985, le Parc National des Virunga célébra son 60eme anniversaire avec des cérémonies à Kinshasa et Rwindi. L’augmentation du nombre de touristes, y compris 6,500 annuellement exclusivement pour visiter les gorilles, permet a rétablir l’importance du Parc aux niveau national ainsi qu’international, et son potentiel financier commence a devenir crucial pour son avenir.
1988
Lancement du projet Virunga dans le cadre du programme Kivu, financé par l'UE
Le vaste programme Kivu financé par l’Union Européenne démarre en 1988. Ce programme touche divers domaines de développement (infrastructure routière, relance agricole, santé) mais il possède une composante spécifiquement centrée sur le Parc National des Virunga, qui reprend les acquis du programme ZSF/WWF/UICN et ceux des appuis plus anciens de l’AGCD en les étendant à l’ensemble du Parc.
1991
Le PICG, lancé en 1991, est un programme régional formé par une coalition d'ONG de conservation
Le PICG est un programme régional créé en 1991 par une coalition de trois ONG: l’African Wildlife Foundation (AWF), aujourd’hui remplacée par Conservation International (CI), Fauna and Flora International (FFI) et le Fonds Mondial pour la Nature (WWF).
1994
Le génocide rwandais a forcé près de deux millions de réfugiés à fuir vers les frontières du Parc, mettant à rude épreuve l’environnement et les écogardes..
Le génocide rwandais oblige plus de deux millions de personnes à quitter le pays. Plus de 90% de ces réfugiés s’installent à portée de marche des limites du Parc. Cette augmentation rapide de la population entraîne des dégâts environnementaux et les écogardes de Virunga luttent pour protéger ses forêts.
1994
Le Parc National des Virunga est placé sur la liste des sites du Patrimoine Mondial en danger.
Le Parc National des Virunga est placé sur la liste des sites du Patrimoine Mondial en danger en décembre 1994, suivant les événements tragiques au Rwanda et l’afflux subsequent de réfugiés. Situé sur la frontière entre le Rwanda et l’Ouganda, le Parc a été déstabilisé par l’arrivée incontrôlée des réfugiés, qui mène à la déforestation et au braconnage à l’intérieur de ses limites.
1995
En juillet et août 1995, des braconniers tuèrent quatre gorilles de montagne dans les Virunga, marquant ainsi le premier incident de braconnage en dix ans.
En juillet et août 1995, des braconniers tuent quatre gorilles de montagne à l’intérieur des limites du parc — trois mâles à dos argenté et une femelle adulte. C’est la première fois en dix ans que des gorilles de montagne sont victimes de braconnage dans les Virunga. Ces meurtres ne semblent pas directement liés à la présence des réfugiés, mais sont plus probablement le résultat de l’instabilité et de l’insécurité généralisées qui touchaient la région à cette époque.
1996
Le conflit régional a causé la mort de 5,6 millions de Congolais et a abouti à la prise de Kinshasa par l'AFDL en mai 1997.
Le conflit régional s’est intensifié, faisant environ 5,6 millions de victimes parmi les Congolais. La «première guerre de libération» a culminé en mai 1997 avec la prise de Kinshasa par l’AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo).
1997
Mise en place de mécanismes opérationnels pour une approche régionale de l'écosystème, aboutissant au Paysage des Grands Virunga.
C’est à cette époque que furent conçus et progressivement mis en place les mécanismes opérationnels d’une approche régionale de l’écosystème. Initialement, les efforts se concentrèrent sur le « cœur des Virunga », avant de s’étendre, à partir de 2003, aux aires protégées voisines du PNVi, formant ainsi ce qui est aujourd’hui appelé le « Paysage des Grands Virunga ».
1998
Le conflit a durement touché l’est de la RDC, causant de lourdes pertes parmi le personnel de l’ICCN et des dommages importants aux infrastructures du secteur sud du Parc National des Virunga.
Le conflit a particulièrement touché les régions du Nord et du Sud-Kivu, ainsi que l’Ituri. Le personnel de l’ICCN a beaucoup souffert de cette guerre, de nombreux agents ayant été tués ou blessés par divers groupes armés. Par ailleurs, les infrastructures du secteur sud du Parc National des Virunga, notamment la station de Rumangabo et les postes de patrouille du secteur Mikeno, ont été gravement endommagées.
2000
Le secteur nord de Virunga a été confronté à des brèches, à l'élevage de bétail et au braconnage, ce qui a affaibli les efforts des gardes forestiers.
L’occupation a gravement nui à la capacité des écogardes de protéger le Parc. À partir de décembre 2000, le secteur nord du Parc National des Virunga a été constamment exposé à des atteintes menaçant son intégrité: les limites du Parc ont été franchies en de nombreux endroits (Kyavinyonge, Kanyatsi, Bulongo, Balombi, Lume, Mayangose, Mavivi, Lubilia, Kasindi, Tshiaberimu) par les populations locales; des pasteurs Hima se sont installés dans la région de la rivière Karuruma avec plusieurs milliers de têtes de bétail; et certaines bandes de braconniers sont restées actives dans l’ensemble du secteur.
2001
Le dos argenté Rugendo a été tragiquement tué par un groupe de rebelles dans la région de Bukima, et c'est son fils, Senkwekwe, qui est devenu le dos argenté dominant de la famille.
2002
Grâce au soutien international, Virunga a pu compter sur 460 gardes forestiers pour protéger le Parc.
Après plusieurs années de conflit, la communauté internationale a apporté un soutien financier et logistique essentiel, permettant ainsi au Parc National des Virunga de poursuivre ses efforts de conservation et de garantir la sécurité du parc, grâce à un effectif de gardes forestiers qui a atteint 460.
2002
Le 17 janvier, le volcan Nyiragongo est entré en éruption, répandant de la lave dans la ville de Goma. 400,000 personnes ont été évacuées et 147 ont perdu la vie dans l'éruption.
2003
En avril 2003, le gouvernement et les forces rebelles ont signé un accord de paix afin de mettre fin à la guerre. Cependant, les groupes militaires et rebelles sont restés actifs dans l'est du Congo, continuant à se battre, à braconner et à abattre des arbres.
2004
Près de 400 hippopotames ont été tués par des milices locales. La population du Parc est tombée à 629 individus, contre environ 30 000 dans les années 60–70.
Des milices locales ont massacré près de 400 hippopotames, soupçonnées d’avoir consommé et vendu la viande, et extrait les dents pour l’ivoire. Il ne restait plus que 629 hippopotames dans le Parc, soit une baisse de 98% par rapport aux quelque 30,000 recensés dans les années 1960 et 1970.
2005
Cosma Wilungula, ancien directeur général de l'ICCN, a signé le premier partenariat public-privé pour la gestion du Parc National des Virunga.
2006
Un ouvrage de Marc Languy et Emmanuel de Merode retrace les efforts de conservation à Virunga, mêlant histoire, science et solutions concrètes pour un Parc marqué par le conflit.
Un ouvrage complet dirigé par Marc Languy et Emmanuel de Merode documente les efforts de conservation dans les Virunga, combinant des perspectives historiques et la technologie moderne pour proposer des solutions pratiques pour la protection de ce Parc unique et affecté par les conflits.
2007
Sept gorilles de montagne de la famille Rugendo ont été tués. Une image puissante du dos argenté Senkwekwe a attiré l'attention du monde entier sur cette tragédie.
2008
Les massacres de gorilles ont déclenché une nouvelle mobilisation pour protéger Virunga. La gouvernance du Parc est renforcée et l’équipe nouvellement en place négocie l’accès au secteur des gorilles, alors sous contrôle des rebelles.
2008
En 2008, une expéditions a identifié des okapis des deux côtés de la rivière Semliki, avec une estimation de la population entre 50 et 100 individus en 2010.
En 2008, une expédition menée par l’ICCN et la ZSL confirme la présence d’okapis des deux côtés de la rivière Semliki. En 2010, des données supplémentaires permettent d’estimer la population à environ 50 à 100 individus, une densité comparable à celle de la Réserve de Faune à Okapis.
2009
En réponse directe aux massacres de gorilles, le Centre Senkwekwe a été créé pour prendre en charge et s'occuper des gorilles orphelins. Il était le seul établissement de ce genre au monde. En décembre 2023, le centre a fermé ses portes, n'ayant plus de gorilles orphelins à accueillir et à s'en occuper.
2012
La rébellion du M23 a éclaté dans et autour du Parc. Le personnel de Virunga a été pris dans les combats mais a réussi à maintenir sa présence et a finalement négocié l'accès au Parc pour protéger les gorilles de montagne.
2012
Le film, mêlant documentaire et journalisme d'investigation, a contribué à la lutte contre l'exploitation illégale du pétrole et a été nommé aux Oscars en 2015.
Initialement conçu comme une compilation de preuves pour soutenir les procédures judiciaires concernant les exactions d’une société d’exploration pétrolière, le film mêle approche documentaire et journalisme d’investigation. Son succès constitue une contribution décisive à la lutte contre l’exploitation pétrolière illégale et lui vaut une nomination pour le meilleur film documentaire aux Academy Awards (Oscars) en 2015.
2013
Lancée en 2013, l'Alliance Virunga réunit autorités, société civile et secteur privé pour la conservation, la réduction de la pauvreté et la paix.
En 2013, le Parc a créé l’Alliance Virunga, réunissant les autorités publiques, la société civile et le secteur privé du Nord-Kivu autour d’une vision commune du développement durable. Cette initiative repose sur trois objectifs: conserver les ressources naturelles, réduire la pauvreté et promouvoir la paix.
2013
L'exploration pétrolière a menacé le Parc, suscitant de vives inquiétudes au sein de la communauté internationale. Les communautés autour du lac Édouard craignaient également l’impact potentiel de cette activité sur leurs moyens de subsistance.
2014
Après la guerre du M23, le tourisme a repris et le Mikeno Lodge a rouvert ses portes aux visiteurs.
Cela a marqué la fin de la guerre du M23, et le tourisme a été officiellement relancé dans le Parc après près de deux ans de fermeture. Mikeno Lodge, le centre d’hébergement du Parc, a de nouveau accueilli des visiteurs désireux d’explorer Virunga.
2015
Inaugurée le 16 décembre 2015, la centrale produit 13,2 MW, surmontant les défis de l'occupation du M23.
Inaugurée le 16 décembre 2015 par le Président de la République de l’époque, la nouvelle centrale produit 13,2 MW d’électricité, grâce à un débit de 18 m³/seconde et une dénivellation de 85 m. Sa construction, remarquable, s’est déroulée au milieu des défis intenses de l’occupation rebelle du M23.
2015
La société pétrolière britannique Soco annonce qu’elle ne cherchera pas à renouveler sa demande de concession pétrolière dans le Parc National des Virunga.
2016
Un recensement transfrontalier a permis d'enregistrer 604 gorilles de montagne, dont 286 dans les Virunga, qui ont connu la plus forte augmentation de population, cinq fois plus importante en 40 ans.
Une collaboration transfrontalière permet le recensement des gorilles de montagne dans les trois pays concernés (RDC, Ouganda, Rwanda). Au total, 604 individus sont comptabilisés, dont 286 dans le Parc National des Virunga. Parmi les quatre aires protégées abritant cette espèce, c’est au Parc National des Virunga que la population a connu la plus forte croissance — multipliée par cinq en quarante ans.
2017
Les années de calme ont permis un essor du tourisme, passant de 400 visiteurs en 2014 à 4 813 en 2017, faisant de Virunga la destination touristique la plus populaire de la RDC.
Les années de calme relatif permettent à l’offre touristique de se re-développer, entraînant une forte hausse de la fréquentation à partir du milieu de la décennie: 400 visiteurs en 2014, 2,176 en 2015, 3,671 en 2016 et 4,813 en 2017. Virunga devient ainsi la destination touristique la plus populaire de la RDC.
2017
Malgré des décennies de défis liés au braconnage de subsistance, les efforts du Parc pour protéger et relancer la population d'hippopotames ont permis de réaliser des progrès significatifs. Pour la première fois en 20 ans, le nombre d'hippopotames a augmenté pour dépasser les 2,000 en 2017.
2018
En 2018, le gorille de montagne a été officiellement retiré de la liste des espèces en danger critique d'extinction de l'UICN, marquant une victoire majeure pour les parcs nationaux de la RDC, du Rwanda et de l'Ouganda.
2019
Fondée en 2019, Virunga Origins produit le seul chocolat fabriqué au Congo, apprécié pour sa qualité en RDC et en Europe.
Fondée en 2019 et située à Mutwanga, la société produit le seul chocolat entièrement fabriqué au Congo, de la fève à la barre (« bean-to-bar »). Ses produits rencontrent un grand succès tant en RDC qu’en Europe, grâce à leur qualité – supervisée par le célèbre maître-chocolatier Dominique Persoons – et à l’image positive qu’ils véhiculent.
2020
Le plus grand troupeau d'éléphants – plus de 500 individus – depuis les années 1980 a été observé dans le corridor d'Ishasha dans le Parc National des Virunga, l'une des zones protégées les plus spectaculaires d'Afrique.
2021
Le 22 mai 2021, l'éruption du mont Nyiragongo a dévasté Goma, une ville déjà marquée par la pauvreté et l'instabilité.
Le 22 mai 2022, le Mont Nyiragongo, un volcan situé dans le secteur sud du Parc National des Virunga, est entré en éruption pour la première fois depuis près de deux décennies. La coulée de lave qui en a résulté a laissé une traînée de destruction et des conséquences catastrophiques pour les habitants de Goma, une ville de près de 2 millions d’habitants, dont beaucoup vivent dans une extrême pauvreté à l’ombre d’années de conflit et d’instabilité.
2022
Déjà responsable d'un conflit en 2012, le M23 avait repris les armes contre les FARDC. Son offensive avait bénéficié du soutien de l’armée rwandaise, déployée en territoire congolais, ce qui avait conféré au conflit une dimension interétatique.
2023
Fin 2024, Virunga Energies exploitait quatre centrales hydroélectriques (Mutwanga, Matebe, Luviro, Rwanguba) ainsi qu'une petite ferme solaire (Nyamilima), produisant 45 MW d'électricité verte. Virunga Energies comptait près de 35 000 clients, avec une croissance de 4 000 à 6 000 abonnés par an.
2025
Le Couloir Vert Kivu-Kinshasa protégera 500,000 km² de forêts, visant à préserver la biodiversité, lutter contre le changement climatique et créer 500 000 emplois d'ici 2030.
Basée sur les succès de l’Alliance Virunga, la Réserve du Couloir Vert Kivu-Kinshasa sera la plus importante aire de forêt tropicale protégée au monde, avec une superficie de plus de 500,000 km². Cette initiative a pour but de préserver la biodiversité, de lutter contre le changement climatique et de soutenir le développement économique durable. Elle a pour focus la protection des forêts et des tourbières, la mobilisation d’un milliard de dollars d’investissements et la création de 500,000 emplois d’ici 2030, tout en engageant activement les communautés locales dans les efforts de conservation.
2025
Une offensive majeure des M23 leur permet de prendre la ville de Goma, capitale du Nord-Kivu, avant de poursuivre leur avancée et de s’emparer d’autres villes dans la région du Kivu, dont Bukavu, capitale du Sud-Kivu.
62 nouveaux écogardes ont été diplômés en tant que 8e cohorte de Virunga, prêtant serment de loyauté et de bravoure pour soutenir la conservation, la paix et le développement durable.
Après des mois de formation exigeante, une nouvelle génération de gardes forestiers a rejoint les rangs du Parc National des Virunga. En tant que 8ème cohorte diplômée, ces 62 recrues ont prêté un serment solennel de loyauté, de fidélité et de bravoure — des principes qui revêtent une importance particulière dans une région où les efforts de conservation sont étroitement liés à l’atténuation des conflits, à la résilience des communautés et à la croissance d’une économie verte.